Paris à 30 Km/h : accidents, pollution ? Quel impact ?

La vitesse est actuellement limitée à 30 km/h sur la plupart des routes parisiennes. Cette règle a pour but d’améliorer la sécurité routière, de faire diminuer la mortalité des piétons. de réduire la nuisance sonore liée à la circulation des véhicules, et d'agir sur la qualité de l'air.        

La diminution du nombre d’accidents

La réduction de la vitesse sur la route réduit le nombre réel d'accidents corporels de 25% en moyenne, et les accidents graves et mortels au-dessus de 40% km/h, et de seulement 10% lorsque les accidents surviennent à 30 km/h. Le nombre et la gravité des accidents dans la grande ville de Grenoble semblent avoir diminué, et les piétons en particulier ont été épargnés. Les blessures ont baissé de plus de 30%, avec 635 accidents enregistrés au premier trimestre 2021, contre 814 l'année dernière.        

Plus de pollution

En contrepartie, réduire la vitesse à 30 km/h n'aura pas d'effet positif sur la pollution automobile. En revanche, le 17 août, il a été annoncé que les voitures polluent plus avec une vitesse moyenne de 30 km/h qu’avec celles de 50 km/h. Pour les véhicules légers comme les poids lourds, les émissions à très faible vitesse (environ 30 km/h) sont très considérées. Une voiture exerçant une vitesse moyenne de 30 km/h produit 18,9% de CO2 de plus à 50 km/h. Pour les voitures particulières, les émissions de particules fines, d'oxydes d'azote et de dioxyde de carbone sont minimes à une vitesse moyenne de 70 km/h, toutefois, dans les véhicules utilitaires, elles sont d'environ 60 km/h.      

En observer les effets

Une voiture exerçant une vitesse moyenne de 30 km/h émet 18,9% de CO2 en plus à 50 km/h. Une tonne d'acier par exemple est dangereuse à 50 km/h, mais le risque est très limité à 30 km/h. Les piétons et les cyclistes aussi, eux, ils se sentent mieux dans une ville calme. On rend les piétons plus sûrs et plus confortables. Les résidents habitués à voyager sans voiture sont mieux. Les personnes qui marchent ou font du vélo sont de meilleurs acheteurs que les personnes qui conduisent. Ils achètent en moins grande quantité, mais plus souvent. La ville est moins bruyante et plus attractive. La diffusion urbaine, unanimement condamnée, est généralement limitée. C’est aussi une opportunité économique pour les petites villes. Dans les grandes villes, le freinage doit être progressif, car l'espace est restreint et les transports efficaces et la possession d'une voiture sont moins importants.

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